Paris, 2050 : quels impacts des évolutions démographiques sur les besoins en équipements ?

Paris, 2050 : quels impacts des évolutions démographiques sur les besoins en équipements ?

D’ici 2050, la population de Paris devrait se stabiliser avec des évolutions différentes selon les arrondissements, un document de l'APUR. Les arro

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D’ici 2050, la population de Paris devrait se stabiliser avec des évolutions différentes selon les arrondissements, un document de l’APUR.

Les arrondissements centraux perdraient plus d’un habitant sur cinq alors que ceux de la périphérie gagneraient tous des habitants, à l’exception du 16e.

La structure par âge de la population évoluerait également de manière contrastée, entraînant des besoins différenciés pour les structures ou services.

La population des plus jeunes resterait stable. Dans ce contexte, les établissements de la petite enfance auraient besoin de plus de flexibilité, pour accueillir cette population. En revanche, les Parisiens les plus âgés deviendraient de plus en plus nombreux, comme sur l’ensemble du territoire national, nécessitant une évolution de l’offre des équipements d’hébergement et de services.

Les besoins en équipements restent l’enjeu des territoires

Les besoins en équipements, étroitement liés aux évolutions démographiques, constituent des enjeux importants pour les territoires. Paris est le seul département francilien pour lequel la population serait stable à l’horizon 2050, alors qu’elle augmente ailleurs. Cette stabilité masquerait toutefois des évolutions disparates par âge et par arrondissement, pouvant nécessiter une adaptation des équipements existants.

En 2050, selon les différents scénarios envisagés, la population parisienne serait comprise entre 2155000 et 2325000 habitants. Elle atteindrait 2233000 habitants si les tendances démographiques récentes se poursuivaient. Le déficit migratoire ne serait plus compensé par le solde naturel. La baisse constatée depuis 2011 se prolongerait jusqu’au milieu de la prochaine décennie. Ensuite, la population parisienne repartirait à la hausse, pour retrouver en 2050 un niveau très proche de celui de 2013. En comparaison, sur la même période, la population de la petite couronne augmenterait de 15 % et celle de la grande couronne de 17 %.

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