Troisième série de relocalisations pour l’Agence de développement du Val-de-Marne

Troisième série de relocalisations pour l’Agence de développement du Val-de-Marne

Depuis mai 2016, l’Agence de développement du Val-de-Marne, qui a pour mission la promotion économique du département, a renouvelé son partenariat ave

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Depuis mai 2016, l’Agence de développement du Val-de-Marne, qui a pour mission la promotion économique du département, a renouvelé son partenariat avec la Société du Grand Paris pour aider à la relocalisation des entreprises et des commerces impactés par les chantiers des futures lignes de transport (d’ici 2022, une partie du département sera traversée par la ligne 15 sud du nouveau métro, suivie en 2024 de la ligne 14 prolongée puis, en 2030, de la ligne 15 est). L’Agence n’est pas novice en matière de relocalisation d’activités. En 2012, elle a participé à celle de 11 entreprises situées à proximité du site de maintenance et de remisage de Champigny-sur-Marne. En 2013, elle s’est occupée d’une dizaine de structures implantées sur le site de la future gare de Saint-Maur Créteil et sur le site de maintenance des infrastructures de Vitry-sur-Seine. Ce troisième marché s’étendra sur une période de 2 ans renouvelable.

Entretien avec Elizabeth Rodrigues, directrice générale de l’Agence de développement du Val-de-Marne, et Pierre Paumelle, directeur de projet prospection.

Quels sont les points forts qui vous ont permis de remporter ce marché ?

Elizabeth Rodrigues : L’Agence de développement du Val-de-Marne présente l’avantage de collaborer avec tous les organismes susceptibles d’identifier des solutions de relocalisation : collectivités locales, professionnels de l’immobilier ou encore grands propriétaires. Étant donné que nous travaillons pour le développement économique du territoire, nous avons tout intérêt à faciliter l’avancement du projet du Grand Paris Express dans le Val-de-Marne et à maintenir l’activité des entreprises dans les meilleures conditions.

Vous participez à la relocalisation d’entreprises depuis 2012. Avez-vous fait évoluer votre stratégie d’accompagnement ?

Elizabeth Rodrigues : Nous avons enrichi notre connaissance sur différentes problématiques de maintien d’activités, notamment productives, en milieu dense dans un tissu urbain très contraint. C’est grâce à un mode opératoire éprouvé, mis en place pour chaque cas particulier d’entreprise à relocaliser, que nous aboutissons à une meilleure compréhension des enjeux. Pour vous donner un ordre de grandeur, depuis 2012, l’Agence a relocalisé une quarantaine de structures. Cette nouvelle mission avec la Société du Grand Paris s’inscrit donc dans la continuité de ce qui a déjà été réalisé.

Combien de temps se passe-t-il entre le premier contact avec l’entreprise et son emménagement dans de nouveaux locaux ?

Pierre Paumelle : C’est très variable, cela peut aller de 6 mois – le plus court – à 18 mois, selon la taille et les contraintes de l’entreprise, mais aussi en fonction des délais donnés par la Société du Grand Paris. Un bâtiment d’activité de plus de 5 000 mètres carrés avec des contraintes non standard (charge au sol importante, hauteur sous plafond, etc.) demande davantage de suivi pour aboutir à une solution satisfaisante, à la fois pour le dirigeant et pour ses salariés.

Combien ce marché va-t-il vous rapporter ?

Pierre Paumelle : Pour une période de 2 ans renouvelable de ce marché à bons de commande, la Société du Grand Paris a évalué un montant estimatif révisable selon les relocalisations à réaliser au fur et à mesure de l’avancement de la mission. En effet, la particularité de cette mission porte sur l’assistance non seulement aux entreprises de services et industrielles mais aussi aux commerces. La Société du Grand Paris ajustera le marché au cas par cas, au regard du résultat escompté et de la solution apportée, selon le volume des affaires accompagnées. L’Agence de développement réalisera son bilan d’activités a posteriori.

 

Ci-dessus, Elizabeth Rodrigues, directrice générale de l’Agence de développement du Val-de-Marne.