Faire de l’Île-de-France une région plus verte, c’est l’objectif de Valérie Pécresse, présidente de l’Institution, qui a présenté, le 20 février 2017,
Faire de l’Île-de-France une région plus verte, c’est l’objectif de Valérie Pécresse, présidente de l’Institution, qui a présenté, le 20 février 2017, son Plan vert à destination des collectivités.
Couvrant la période 2017-2021, le Plan vert régional entend augmenter le nombre de parcs sur le territoire afin que chaque habitant puisse bénéficier « d’un espace vert de proximité à moins de 15 minutes à pied ». Un objectif qui passera notamment par la création d’espaces verts dans les territoires « très carencés » : 53 communes et 4 arrondissements parisiens ont été identifiés ainsi par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) d’Île-de-France, soit 25 % de la population francilienne d’après Chantal Jouanno, vice-présidente chargée de l’Écologie et du Développement durable à la Région. Au total, Valérie Pécresse espère « créer l’équivalent du bois de Boulogne » d’ici 2021, soit l’équivalent de 500 hectares d’espaces verts.
Pour l’aider à concrétiser sa mission, la présidente de la Région en appelle aux élus : « La responsabilité doit être partagée. Rien ne peut se faire sans les communes et les intercommunalités », déclare-t-elle. Il s’agit donc, à travers ce Plan vert, de les encourager à augmenter la place du végétal dans leur territoire, à en améliorer l’accessibilité et à y intégrer des services. Le Plan vert s’adresse également aux acteurs privés tels que les architectes, les paysagistes et les pépiniéristes. Ces derniers sont invités à privilégier les espèces non allergènes et endogènes au territoire francilien dans leurs projets urbains.
Un « contrat vert »
Près de 5 millions d’euros sont consacrés à la mise en œuvre du Plan vert pour l’année 2017. Ce montant devrait permettre le financement d’une vingtaine d’initiatives. Parmi les actions éligibles, les « projets réduisant l’effet d’îlot de chaleur en ville » ou encore ceux permettant de désimperméabiliser les espaces publics. Les 57 territoires les plus carencés, quant à eux, devraient bénéficier d’un « contrat vert » qui leur permettra de financer des études de diagnostics et de programmation ainsi que la création d’espaces verts.
Ce Plan vert pourrait être l’un des premiers chantiers de la future Agence régionale de la biodiversité que prévoit de créer la Région. Cette structure serait « adossée à l’IAU et mènerait des travaux en collaboration avec Natureparif, une autre agence régionale.
Carte IAU.