Les projets urbains de Gennevilliers

Les projets urbains de Gennevilliers

La ZAC des Louvresses dit Au revoir aux chantiers Territoire complètement affecté à l’économie, la ZAC des Louvresses s’achève. Située au nord-est de

Tours et détours dans la verdure
Programme « Action cœur de ville » : la grande transformation pour les centres-villes démarre
Nanterre ou l’adieu aux années 60

La ZAC des Louvresses dit Au revoir aux chantiers

Territoire complètement affecté à l’économie, la ZAC des Louvresses s’achève. Située au nord-est de Gennevilliers, elle accueille désormais sur 41 hectares de grandes entreprises comme les groupes Thales et Chèque Déjeuner. Il y a quelques années encore était installé le site industriel de Gaz de France, réaménagé pour recevoir des immeubles tertiaires. Fini les entrepôts, aujourd’hui, la ZAC dispose de près de 170 000 mètres carrés de parc immobilier, accessible par l’autoroute, le RER C et des réseaux de bus.

Les Agnettes, candidat à la rénovation urbaine

Quartier composé presque exclusivement de logements sociaux, les Agnettes attendent avec impatience leur renaissance, à l’instar du Luth et des Grésillons qui achèvent leur rénovation. Les grands ensembles se préparent depuis 2011, année du lancement du nouveau projet de requalification, à s’ouvrir sur le reste de la ville et à diversifier leurs fonctions. Commerces, locaux professionnels, nouveaux équipements publics, jardins partagés, pistes cyclables, sans oublier la construction de logements : la municipalité s’efforce de redonner un visage agréable à ce quartier qui a vu apparaître, dès les années 1960 et sur 34 hectares, une vingtaine de tours et de barres d’immeubles totalisant 2 800 logements. En 2006, ils abritaient 7 400 habitants. Dans le cadre de la rénovation, près de 200 logements seront démolis, environ 700 vont être reconstruits. Un groupe scolaire sera également rénové. Côté circulation, les impasses laisseront place à des voies nouvelles et au réaménagement des carrefours d’entrée sur le quartier. En prime, une gare du Grand Paris Express verra le jour à proximité d’ici 2022. Depuis trois ans maintenant, les habitants sont conviés à participer à une concertation, à travers des ateliers, des micro-trottoirs et des expositions itinérantes. Mais, comme le dit l’expression bien connue en urbanisme, le temps de l’aménagement est long… Les quartiers du Luth et des Grésillons ont commencé leurs travaux dans les années 1980. Les Agnettes espèrent donc bénéficier, elles aussi, des subventions du Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine (NPNRU), pour éviter notamment la hausse des loyers après travaux.

Le secteur sud des Chantereines s’ouvre aux logements

Site « historique » d’implantation d’activités industrielles, le secteur sud des Chantereines fait partie des quartiers dont la reconversion génèrera des retombées pour la ville de Gennevilliers mais également pour les communes alentour. Son destin est effet inscrit dans le Contrat de Développement Territorial (CDT) des Boucles Nord de la Seine, signé par les villes de Gennevilliers, Colombes, Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes au début de l’année 2014. Les objectifs concernant le secteur sud des Chantereines sont aussi simples que complexes. Il s’agira de diversifier les fonctions urbaines sur un territoire déjà en pleine mutation. L’avenue du Général-de-Gaulle a déjà été réaménagée en vue de l’arrivée du tramway T1, l’occasion de relier le parc des Chantereines de 75 hectares et les zones d’activités, pareillement enclavés. Les 50 entreprises et 2 000 salariés implantés de longue date pourront ainsi profiter d’une meilleure accessibilité aux transports en commun et d’un accès direct à l’espace vert. De nouveaux logements, commerces et locaux accueillant des activités innovantes s’installent sur des dizaines, voire centaines de milliers de mètres carrés. Ce secteur, évalué comme « stratégique » pour la ville et pour les futures entreprises désireuses de s’implanter, devra cependant faire preuve de patience : le périmètre aura plusieurs défis à relever, tels que la gestion des surfaces inondables et le contournement d’infrastructures lourdes comme les voies de chemin de fer.

Le centre-ville, un coeur à prendre

Le bâtiment administratif, qui abrite la mairie et d’autres services, surplombe la commune du haut de ses 19 étages. Ce quartier aussi souhaite se refaire une beauté, en transformant les friches d’un ancien cimetière afin de redevenir un lieu de centralité. Cela ne va pas de soi à Gennevilliers… Le centre a été déplacé en 1978, quittant ainsi le quartier du Village, le cœur historique. Au programme, dès 2015, la construction de 700 logements privés et sociaux. Du côté des équipements publics, une Maison des citoyens et de la vie associative verra le jour, le conservatoire quant à lui sera rénové et agrandi pour accueillir 1 500 élèves. Les espaces publics seront entièrement réaménagés pour faciliter le stationnement et pour mettre en valeur le parvis de la mairie. Les exigences en matière d’environnement ne manquent pas : des espaces verts et la réduction de la place de la voiture font partie des objectifs. Des locaux d’activités ainsi que des commerces complètent ce projet, inscrit dans le schéma directeur de redynamisation commerciale et urbaine de 2013. Les premières livraisons de logements auront lieu en 2017.

Le Luth et les Grésillons, même combat

205 millions d’euros dont 63 millions financés par l’agence nationale de rénovation Urbaine (anrU) : c’est ce qu’ont coûté les travaux des deux quartiers de grands ensembles de Gennevilliers, le Luth et les Grésillons, selon la DRIHL (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement), aujourd’hui en voie d’achèvement. Le premier, installé sur d’anciennes terres agricoles, a vu se construire entre 1965 et 1978 des logements par milliers. Les premières réhabilitations ont apporté leur lot de séparation et démolition d’immeubles pour désenclaver la ville. Même destin pour les Grésillons, dont les nouveaux bâtiments, distincts, ont été reliés par la création d’une coulée verte.