La Société du Grand Paris (SGP), aménageur du nouveau métro, renouvelle trois Appels à manifestation d’intérêt (AMI). Objectif : valoriser les terres
La Société du Grand Paris (SGP), aménageur du nouveau métro, renouvelle trois Appels à manifestation d’intérêt (AMI). Objectif : valoriser les terres extraites des chantiers du Grand Paris Express. De nouveaux partenariats pourraient ainsi être conclus entre la SGP et les acteurs de cette filière, qu’ils soient publics ou privés.
On retrouve ainsi le projet « Ligne Terre » qui vise au réaménagement de parcs et jardins avec les terres issues des travaux, sous la responsabilité des collectivités territoriales. Ces dernières pourront ainsi idenfier de nouveaux sites, comme ça a été le cas pour l’aménagement du parc du Sempin à Chelles (77), en partenariat avec la Safer, opérateur foncier francilien.
Le deuxième AMI s’adresse aux maîtres d’ouvrage privés conduisant des projets tels que le remblai d’infrastructures ou la reconversion de friches industrielles. Les terres du Grand Paris Express ont ainsi servi au réaménagement de la raffinerie Petroplus à Petit-Couronne (76), réalisé par l’entreprise Valgo.
Enfin, le dernier AMI s’intéresse directement aux plateformes de valorisation des déblais que la SGP souhaite mettre en avant. De nouvelles filières de production d’écomatériaux pourraient ainsi être en voie de pérennisation, telles que la production de briques en terre crue ou encore de granulats pour les travaux publics et le bâtiment.
Les acteurs publics et privés ont jusqu’au 31 décembre 2024 pour candidater aux AMI.
Pour rappel, les travaux du Grand Paris Express devraient générer 45 millions de tonnes de terre. En 2019, les trois premiers AMI avaient permis de « consolider des filières de valorisation pour une partie des 18 millions de tonnes de terres déjà excavées », indique la SGP. En outre, près de « 36 acteurs, représentant plus de 110 plateformes » ont été recensés, ce qui a permis de conclure 11 partenariats. La SGP s’est donnée pour « objectif de valoriser 70 % des terres extraites de ses chantiers ».
Légende : Ouvrage Bel Air à Chelles, bande convoyeuse entre l’ouvrage et le parc du Sempin. Crédit : SGP.