Mobilité, alimentation, loisirs : les résolutions des Franciliens post-Covid

Mobilité, alimentation, loisirs : les résolutions des Franciliens post-Covid

Plus d’activités de plein air et de produits locaux, moins de shopping, de transports en commun et de sorties au restaurant, la crise sanitaire pourra

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Plus d’activités de plein air et de produits locaux, moins de shopping, de transports en commun et de sorties au restaurant, la crise sanitaire pourrait avoir des conséquences -irréversibles ?- sur le mode de vie des Franciliens, si l’on en croit une étude réalisée par Médiamétrie auprès de 3 000 Franciliens – 5-19 mai 2020- publiée lundi par l’Institut Paris Région.

L’Île-de-France n’était pas l’endroit idéal pour être confiné. Région la plus touchée et la plus dense, la pandémie aura peut-être jeté le doute dans l’esprit de nombreux Franciliens quant à leur qualité de vie. 11 % d’entre eux ont abandonné leur résidence principale dès qu’ils l’ont pu, -il s’agissait surtout des plus jeunes -les 18-24 ans-, pour des logements plus grands, des endroits moins fréquentés, plus verts… Mais contrairement aux idées reçues, la très grande majorité -près de 9 Franciliens sur 10- est restée sur place.

Plus étonnant encore, cette période d’isolement et de limitation de la liberté -fondamentale !- d’aller et de venir n’aura constitué une expérience difficile à vivre que pour 17 % des personnes interrogées. 83 % affirment avoir bien vécu leur confinement, « très bien » même pour un Francilien sur cinq. Il n’empêche que cette « parenthèse entre quatre murs » aura remis en question leur mode de vie et laisse présager un « monde d’après » un peu différent.

Fuir les transports en commun

Un Francilien sur six souhaite modifier ses habitudes de déplacement. Ce désir de changement se manifeste surtout en petite couronne, principalement à Paris et en Seine-Saint-Denis (93). Ceux qui prennent les transports en commun sont 24 % à vouloir limiter leur usage pour privilégier des modes de déplacement individuels. Reste à savoir s’ils pourront se tourner vers le vélo ou la marche ou s’ils seront contraints de donner la préférence à leur voiture…  A l’inverse, 22 % des cyclistes se disent confortés dans le choix de ce mode de déplacement et veulent l’utiliser encore plus souvent.

Favoriser les loisirs en plein air

70 % pensent changer au moins une de leurs habitudes en matière d’activités culturelles, sportives et de loisirs. Les habitants de la région capitale ont l’intention de privilégier les balades dans les jardins et les parcs, la marche en milieu naturel et les autres activités physiques de plein air. En revanche, ils souhaitent diminuer les sorties shopping, éviter les foires et les salons et moins fréquenter les bars et les restaurants –qui ont pourtant déjà beaucoup souffert de cette crise-.

Retrouvez l’intégralité de l’étude ici.

 

©Ilvagabiondo