Les centres commerciaux retrouvent leurs clients

Les centres commerciaux retrouvent leurs clients

En Ile-de-France, les centres commerciaux accueillent de nouveau leurs clients après plus de deux mois de fermeture due à la crise sanitaire. Si le ta

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En Ile-de-France, les centres commerciaux accueillent de nouveau leurs clients après plus de deux mois de fermeture due à la crise sanitaire. Si le taux de fréquentation est positif, s’élevant à 84 % par rapport à 2019, certains commerces pourraient ne pas survivre.

Bonne nouvelle pour les centres commerciaux franciliens. Après plus de deux mois de fermeture et d’inquiétudes, ces temples de la consommation affichaient, à la mi-juin, des résultats positifs. « Nous avons retrouvé, un mois après le déconfinement, 79% de la fréquentation par rapport à l’an dernier. On s’attendait à pire, par exemple 50 % comme dans certaines grandes villes européennes », explique Gontran Thüring, délégué général du Conseil national des centres commerciaux (CNCC). Des chiffres qui surprennent d’autant plus Gontran Thüring que pendant les quatre premières semaines, les « locomotives » comme les restaurants et cinémas étaient fermées. Depuis leur réouverture, le taux de fréquentation est passé à 84 %.  D’autres raisons expliqueraient le retour de la clientèle, comme les mesures sanitaires prises par les commerçants (nombre de clients limités dans les magasins, nettoyage systématique de certains articles comme les vêtements, etc.), les remises effectuées en magasin ou encore l’envie de consommer après deux mois de privation.

Les faillites inévitables

Si, à la mi-juin, il est encore tôt pour chiffrer les pertes financières subies par les commerçants, le CNCC se veut rassurant. « Les visiteurs des centres commerciaux sont des acheteurs. En outre, le panier moyen est assez élevé, donc les chiffres d’affaires sont satisfaisants », estime le délégué général. En revanche, il admet que les faillites, « accélérées par la crise », seront inévitables, à l’image d’enseignes déjà en souffrance avant la crise sanitaire, comme Camaïeu, La Halle ou encore Alinéa. D’autres pourraient, a contrario, tirer leur épingle du jeu. C’est le cas des Digital native vertical brand (DNVB), de jeunes marques créées sur le web qui ont vu leurs ventes explosées durant le confinement. Certains créateurs se mettent peu à peu à ouvrir des points de vente physique, souvent très attendus par leurs adeptes.

Reste à attendre les soldes d’été, prévues pour le 15 juillet, et ses retombées financières. « Le vrai moment de vérité sera à la rentrée pour de nombreux commerçants », conclut Gontran Thüring.