« Un écrin de bois suspendu au ciel ». C’est ainsi que la Métropole du Grand Paris (MGP) présente le futur Centre aquatique olympique (CAO) dont elle
« Un écrin de bois suspendu au ciel ». C’est ainsi que la Métropole du Grand Paris (MGP) présente le futur Centre aquatique olympique (CAO) dont elle est maitre-d’ouvrage. Prévu à Saint-Denis sur la ZAC Saulnier, en lieu et place d’anciennes installations du centre de recherche et de développement d’Engie, cet équipement fait de bois et de panneaux photovoltaïques est attendu pour fin 2023. Il accueillera les épreuves de waterpolo, de plongeon et de natation artistique, et proposera 6 000 places assises. Construction, maintenance et exploitation seront assurées par Bouygues Bâtiment Ile-de-France.
En attendant sa livraison ainsi que celle du franchissement piéton au-dessus de l’A1 qui permettra de se rentre au CAO, les principaux acteurs du projet se sont donnés rendez-vous le 9 juin 2020 pour une visite de chantier. Parmi eux, Patrick Ollier, président de la MGP, Anne Hidalgo, maire de Paris et présidente de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) ou encore Laurent Russier, maire de Saint-Denis.
Après les JO de 2024, le CAO sera conservé et utilisé notamment par les associations sportives de Saint-Denis et de Paris, les scolaires et le grand public. Des activités annexes devraient voir le jour, notamment des terrains de sports individuels, un lieu de restauration proposant des produits issus de la ferme urbaine de Saint-Denis ou encore une recyclerie dédiée au matériel sportif.
Cout total de l’opération : 174,7 millions d’euros, dont 154,7 millions d’euros financés par la Solideo. A noter que près de 95 % des sites olympiques existent déjà ou seront temporaires, d’après le comité Paris 2024.