L’Association des Maires d’Ile-de-France présente des vœux …embarrassés

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Au programme 2018 : la réinvention « du service public communal »

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L’Association des maires d’Île-de-France (AMIF) s’efforce de voir l’avenir avec optimisme, même si le début d’année est marqué par l’attente des décisions à venir sur l’évolution institutionnelle de la métropole. Au programme 2018 : la réinvention « du service public communal ».

À quand la fin du suspense ?

Présentant ensemble à la mi-janvier les vœux 2018 de l’Association des maires d’Île-de-France, Stéphane Beaudet, président de l’Association, et Anne Hidalgo, maire de Paris, n’ont pas caché qu’ils ne savaient guère «ce que l’avenir réserverait» à leurs communes en un début d’année « placé à la croisée des chemins ».

La question dans toutes les têtes est la même depuis des mois maintenant : quel avenir pour la Métropole ? Et par voie de conséquence, quelles perspectives pour les communes, pour la région, pour les départements, pour ces collectivités qui sont bel et bien « toutes interdépendantes », selon les mots d’Anne Hidalgo ?

La solution, selon Anne Hidalgo : « Se fédérer sur des projets communs comme nous l’avons fait pour emporter les JO », affirme la maire de Paris. Une façon, sans doute, de passer outre les incertitudes institutionnelles pour affirmer la prééminence des projets sur les structures…

Stéphane Beaudet, président de l’Amif et maire de Courcouronnes, dans l’Essonne, tout en affirmant son optimisme « quant aux concertations en cours », a souhaité pour sa part insister sur la marge de manœuvre que les communes conservent : « La politique de la santé dans nos villes, où parfois le désert médical menace aux portes de Paris, la politique du sport, l’accompagnement à la professionnalisation dans le sport : les communes ont de nombreuses missions à prendre en main… À elles, dans un contexte complexe, de réinventer le service public communal !»

Christine Murris