À partir du 13 février, une exposition réalisée sur la base d’une étude du Comité Champs-Elysées, une association d’usagers, ouvre ses portes au pavil
À partir du 13 février, une exposition réalisée sur la base d’une étude du Comité Champs-Elysées, une association d’usagers, ouvre ses portes au pavillon de l’Arsenal. Objectif : débattre des transformations à venir d’une avenue qui a beaucoup vieilli…
Les Champs Elysées ont longtemps été qualifiés -par les Parisiens en tout cas…- de « plus belle avenue du monde ». Pourtant, trois siècles après sa création, l’avenue a bien besoin d’un sérieux lifting. Malgré sa notoriété, malgré l’Arc de triomphe à sa tête, l’Obélisque de la Concorde à « ses pieds », elle souffre de maux multiples. Il y a avant tout le tintamarre de la circulation et la pollution de l’air, qui rendent pénibles toute déambulation. Il y a aussi une forme de « pollution commerciale » désormais largement dénoncée : des enseignes communes et que l’on trouve partout, des jardins négligés, peu d’établissements attractifs ou originaux… Résultat, les Parisiens se gardent bien d’y venir : ils ne représentent en fait que 5 % des usagers de l’avenue.
D’où l’étude menée à l’initiative du Comité Champs-Élysées par Philippe Chiambaretta, architecte et urbaniste français, avec la collaboration d’une cinquantaine de chercheurs, historiens, scientifiques, ingénieurs et artistes français et internationaux. Elle retrace l’évolution de la « plus belle avenue du monde », analyse ses usages actuels et, surtout, propose une vision de ses possibles évolutions au regard des enjeux contemporains.
L’ensemble prend la forme d’une exposition intitulée « Champs-Élysées, histoire & perspectives » qui s’installe pour plusieurs mois au pavillon de l’Arsenal à Paris.
Au travers de dessins, films, photographies inédites, gravures et cartes, l’exposition retrace l’histoire de cette avenue imaginée par Le Nôtre en 1664, baptisée Champs-Élysées à partir de 1709 et aménagée au XIXe siècle.
Bien des pistes de transformation sont proposées : augmenter la place des jardins, faciliter les mobilités douces, valoriser le patrimoine…
À noter que ses concepteurs ont voulu une exposition participative ; on pourra donc à partir de la fin février contribuer à la réflexion sur la plate-forme Make.org. En parallèle, des ateliers pédagogiques sensibiliseront les enfants au sujet, des promenades urbaines offriront une immersion in situ, et des conférences enrichiront la réflexion sur ce territoire singulier.