Première biennale européenne du patrimoine urbain

Première biennale européenne  du patrimoine urbain

  Du 3 au 5 novembre 2016 se déroulera la première Biennale européenne du patrimoine urbain. L'objectif ? Réunir dans quatre villes du Sud-Ouest

Label « Patrimoine d’intérêt régional » : 30 sites franciliens labellisés
Les Patrimoines en congrès
Les données régionales de la trame verte et bleue disponibles en ligne

 

Du 3 au 5 novembre 2016 se déroulera la première Biennale européenne du patrimoine urbain. L’objectif ? Réunir dans quatre villes du Sud-Ouest de la France l’ensemble des acteurs du patrimoine.

Riche de l’histoire patrimoniale de ses villes, l’association Dialogue Métropolitain, qui regroupe une dizaine d’intercommunalités du Sud-Ouest, lance la Biennale européenne du patrimoine urbain. Elle souhaite ainsi « mettre en connexion les grandes agglomérations de la région ». Pour cela, quatre villes – Cahors, Auch, Carcassonne et Toulouse – se verront accueillir les grands temps forts de cette manifestation, dont l’objectif est de saisir les enjeux patrimoniaux, matériels (centres anciens, architectures) et immatériels (lien entre patrimoines et innovations par exemple). Autre mission de cette biennale née de la loi relative à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine (CAP) : « Engager le développement urbain, culturel et économique, et affirmer une identité patrimoniale partagée. »

Le patrimoine comme force de développement

Sensibiliser, comprendre, innover, développer… Au total, une manifestation regroupant dix ambitions pour donner une « image solide » de Toulouse Métropole et plus globalement de la région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées. De nombreuses thématiques seront également proposées telles que des solutions innovantes ou des projets du territoire. Fortes de leur attractivité économique et démographique, les villes de la région comptent aussi sur leurs nombreuses spécificités (culinaires comme le magret et le cassoulet, événementielles comme les férias, architecturales comme Toulouse « la ville rose ») et particulièrement sur leur histoire patrimoniale qui constitue une véritable identité territoriale.

Bien que la première manifestation ne se soit pas encore déroulée, les organisateurs ont déjà prévu de renouveler l’expérience. Une véritable étape dans le chemin de la coopération européenne afin de rendre, par la suite, la métropole toulousaine visible à l’échelle internationale, comme l’encourage par ailleurs le Pacte État-Métropoles… Vecteur d’identité, le patrimoine s’inscrit ainsi dans l’avenir.

Margaux SAILLY